Rousset est jumelée avec Kirkop, sur l’île de Malte

Sa position stratégique au beau milieu de la Méditerranée a valu au pays d’être occupé depuis l’aube des temps par toutes les civilisations qui ont fait la richesse du bassin méditerranéen. Très tôt des marins s’y sont installés dont il ne reste pour traces que de mystérieux temples mégalithiques.

Plus tard des Phéniciens, des Grecs puis des Carthaginois, des Romains, des Goths, des Byzantins, des Arabes en 870, des nobles normands au XIe siècle, les Angevins, les Aragonais, les Castillans. Les chevaliers de l’ordre de Saint-Jean vont occuper l’archipel avec l’accord de l’empereur Charles Quint et deviendront chevaliers de l’ordre de Malte. Ils construisent des hôpitaux et des fortifications pour résister aux assauts ottomans de Soliman le Magnifique en 1565.

En 1798, Bonaparte, sur la route de l’Egypte, occupe Malte. Les Français y resteront deux ans. Contre eux, les Maltais appellent à la rescousse les Anglais qui s’installeront pour 150 ans.

Enfin, en 1964, l’archipel obtient son indépendance, devient une république en 1974 et intègre l’Union Européenne en 2004.

Malte concentre toutes les cultures méditerranéennes et bien au-delà. Le substrat de la langue est arabe mais l’alphabet latin, et d’autres mots, nombreux, viennent aussi de France, d’Italie ou d’Angleterre. Outre la langue, on retrouve ces influences diverses dans les traditions, la culture ou tout simplement les habitudes de la vie quotidienne. Pour l’anecdote, curé en Maltais se dit capelan, comme en provençal. Douleur des occupations mais richesse des rencontres.